DGSE : Le Service Action !

DIVISION ACTION

La Direction générale de la sécurité extérieure, couramment connue sous le sigle DGSE, qui s’appelait Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE) avant 1982, est le service de renseignement extérieur de la France.

Sous l’autorité du ministre français de la Défense, elle est chargée, selon les termes de l'article D. 3126-2 du code de la défense, « de rechercher et d’exploiter les renseignements intéressant la sécurité de la France, ainsi que de détecter et d'entraver, hors du territoire national, les activités d’espionnage dirigées contre les intérêts français afin d’en prévenir les conséquences ».

Avant le décret du 2 avril 1982 qui a procédé à sa refondation, ce service s’appelait le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).

La DGSE est membre de la Communauté française de renseignement.

La DGSE comprend les services suivants :

  • la direction de l’administration ;
  • la direction des opérations (dont la Division action ou Service action (SA) est une composante), chargée des opérations clandestines ;
  • la direction du renseignement ;
  • la direction de la stratégie ;
  • la direction technique, qui recherche et exploite les renseignements d’origine technique, propose et met en œuvre les orientations de la DGSE dans les domaines techniques (cf. notamment Frenchelon sur le réseau d'interception géré par cette direction) ;
  • Alliance Base, service de contre-terrorisme mis en place par Jacques Chirac, alors président de la République, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, qui s’occupe d’opérations conjointes avec la CIA et d’autres services étrangers.

DGSE : Le Service Action. Part 1



Le siège de la DGSE, officiellement désigné Centre administratif des Tourelles (CAT), se trouve en partie à Paris, au 141 boulevard Mortier, à proximité de la Porte des Lilas, dans le 20e arrondissement Ses membres la désigneraient sous le nom de « centrale » ou de « Mortier » en raison de son adresse. Le grand public l'a surnommé la « piscine » en raison de sa proximité avec la piscine des Tourelles.

Le QG de la Division action est au fort de Romainville à Noisy-le-Sec.

Le projet « Fort 2000 », lancé en 1992, devait permettre de déménager le siège de la DGSE à Noisy-le-Sec, où se trouvait déjà le QG de la Division action.

Ce projet a été perturbé par le manque de budget : les crédits d’études n’ont été débloqués dans le budget de la défense qu’en 1994, suivis des crédits des premiers travaux en 1995.

Le financement du projet a été revu à la baisse, passant de 2 milliards de francs à 1 milliard, et a subi l'opposition des riverains du fort qui craignaient les nuisances sonores dues à l’augmentation des survols d’hélicoptères, ainsi que de mouvements écologiques car la zone du fort abrite une espèce rare de crapauds.

Le projet a été abandonné en mai 1996. À la place, la DGSE a reçu des locaux supplémentaires, ceux occupés auparavant par une unité du train en face de la « piscine ». Le boulevard Mortier où se situent les principaux locaux administratifs étant dangereux pour les piétons, un tunnel a été mis en place pour faciliter les mouvements du personnel d'un côté à l'autre du boulevard.

La DGSE partage en outre certaines de ses bases avec le Service fédéral de renseignement allemand (Bundesnachrichtendienst ou BND), comme à Kourou, en Guyane française, et gère certaines de ses installations avec la Direction du renseignement militaire (DRM).

En 2007 la DGSE avait un effectif total théorique de 4 620 agent. En 1999, la DGSE employait 2 700 civils et 1 300 officiers et sous-officiers. Elle bénéficie également d’un réseau de correspondants bénévoles, basés en France ou à l’étranger, appelés « honorables correspondants ». La DGSE est directement gérée par le ministère de la Défense.

Dans les faits, les effectifs de la DGSE seraient voisins de 4 500 agents, hors Division action (de 800 à 1 000 hommes). La nouvelle loi de programmation militaire (2009-2014 : + 690 emplois) porterait les effectifs de la DGSE à plus de 5 000 hommes, hors Division action.

DGSE : Le Service Action. Part 2

Il se compose d’un budget officiel, constitué d'une part du budget de la défense de l'État français (voté par le Parlement) qui se chiffre aux environs de 270 millions d’euros et de crédits provenant des fonds spéciaux des services du Premier ministre (et dont l’objet est de financer certaines activités opérationnelles de la Division action) dont le montant n’est connu que globalement (son usage est secret).

Quelques budgets ont été connus :

  • 1991 : 0,9 milliard de francs ;
  • 1992 : 1 milliard de francs ;
  • 1997 : 1,36 milliard de francs ;
  • 1998 : 1,29 milliard de francs ;
  • 2007 : 450 millions d'euros, plus 36 millions de fonds spéciaux.
  • 2009 : 543,8 millions d'euros, plus 48,9 millions de fonds spéciaux.

Selon Claude Silberzahn, un des anciens directeurs, le budget se répartirait comme suit : 25 % renseignement militaire, 25 % renseignement économique et 50 % renseignement diplomatique.

Additionnellement, des officiers de la DGSE se voient chargés de la gestion d'un patrimoine clandestin constitué au lendemain de la Première Guerre mondiale par une partie des indemnités que l'Allemagne a versées à la France en application du Traité de Versailles de 1919. Ce patrimoine n'est en principe pas destiné à financer des opérations de la DGSE, mais à rester disponible pour pouvoir assurer la continuité de l'État en cas de crise, notamment financer un gouvernement en exil si le territoire national venait à être mis en danger, par exemple en cas d'invasion. LIRE LA SUITE SUR! Wikipédia

SOURCES :